Morts pour la France
Ne les oublions pas...
Ceux d'entre vous qui peuvent nous envoyer les photos manquantes, sont invités à le faire sur le mail suivant : cdog@lexpress.net

A noter qu'il manque sur cette plaque commémorative les noms de 2 camarades : Crestey et Moisson -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Dossier CPIMA (Debout les Paras N° 190-2004 GOURO – 8 Août 1970- Dernier saut du Lt Pierre CHAUSSIN
Un Etat-Major interarmes chargé des opérations est crée. Le commandant DOMINIQUE, l’ancien chef de la CAPIMA, en prend le commandement. Il saura s’imposer comme un grand patron. Il a la manière des grands chefs paras d’Algérie. Toujours sur le terrain, il dirige les manœuvres des troupes de son hélico, n’hésitant pas si le besoin s’en fait sentir d’atterrir pour apporter une précision ou un soutien.
Dans le but d’aérer les positions tenues par les forces gouvernementales et de poursuivre les rebelles, la CPIMA sillonne le BET en tous sens. Le 8 Août, le 1er commando aux ordres du Lt Pierre CHAUSSIN, un ancien du 8e RPIMa d’Algérie, du Commando GUILLAUME et du 3 à Bizerte, ainsi que du 6 à Mont de Marsan, arrive de nuit en véhicules, tous phares éteints, pour boucler au lever du jour un massif rocheux qui sert de repaire aux rebelles, après avoir contourné la palmeraie de Gouro et traversé le village tout proche.
Quand les paras arrivent à la palmeraie, les rebelles s’enfuient à leur vue et vont se réfugier dans les rochers en surplomb. Les paras les poursuivent. A la hauteur de la première barrière rocheuse, le commando arrivé sur un glacis d’environ 150 mètres est pris sous le feu de l’ennemi déjà caché dans les trous des rochers. Le Caporal BARBARA fait cracher son FM. Le combat est intense. Le Lt CHAUSSIN, sûr de lui, est debout l’arme à la bretelle. Le sergent PARISOT lui crie de se mettre à l’abri et lui suggère de se replier derrière une anfractuosité du glacis où ils pourront se tenir debout et ainsi mieux apprécier la situation, car les impacts les cernent de plus en plus précisément. Quand soudain, le Lieutenant s’écroule sur le dos. Une balle lui a cassé le bras gauche et a traversé le thorax. Il est déjà blanc et sa respiration est saccadée. Portant la main droite à sa poitrine, il murmure dans un souffle : « Ah !çà y est, je suis mort ». Et il rend son dernier soupir. C’est le sergent Jacques Napoléon PARISOT qui prend le commandement. Enorme responsabilité pour un jeune sous-officier !……….. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mort du Lt GUILLAUME : 22 mars 1957 Il y a 50 ans, au cours d'un audacieux coup de main exécuté dans une région particulièrement difficile, le Lieutenant Jean-Marie Guillaume tombait à la tête des hommes de son Commando... Soucieux de réserver dans notre Bulletin une place de choix à ceux qui sont l’honneur et la gloire des Parachutistes d'Outre-Mer, nous n'avons pas voulu laisser passer cet anniversaire sans rappeler le souvenir de ce jeune officier ardent et enthousiaste qui avait su former son unité à son image et communiquer à chacun de ses subordonnés son allant et sa foi. C'est d'ailleurs pour rendre hommage â ces qualités d'entraîneur d'hommes que, fait rarissime dans l'Armée de Terre, son nom demeure attaché au Commando dont il fut le premier chef et qu'il mena au combat jusqu'au sacrifice suprême. Et pour que les jeunes sachent bien ce que ce nom représente, nous les invitons à lire le texte de la dernière citation du Lieutenant Guillaume accompagnant sa nomination au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur :
« Guillaume Jean, Hubert, Marie, Bernard. Lieutenant. 2° Régiment de Parachutistes Coloniaux. Jeune Officier qui, en quelques années, a su » donner la pleine mesure de ses belles qualités de combattant et de chef. S'était déjà brillamment distingué en Indochine « sur les plateaux montagnards en -1954 », à la tête d'un Groupe de Commandos Parachutistes opérant en francs-tireurs, en plein coeur de la zone ennemie. Récemment affecté en Algérie à la tête d'un Commando de Parachutistes spécialement constitué et entraîné pour les missions de choc, vient de trouver une mort héroïque au cours d'un audacieux coup de main, exécuté par son Commando le 22 mars 1957 contre une forte bande rebelle dans une région montagneuse et boisée, à 12 kilomètres de Mouzainville. Après avoir repéré et fixé le dispositif des rebelles, a su, par une manoeuvre vigoureuse et hardie, lui enlever toute possibilité de fuite et le contraindre au combat. Est tombé mortellement blessé en emmenant ses hommes à l'assaut » ----------------------------------------- Le Lieutenant Jean-Marie GUILLAUME est mort au champ d'honneur le 22 mars 1957. Le Cdo parachutiste Donatien NIJEAN a perdu la vie le même jour: blessé, il est resté sur le terrain où l'accrochage avait eu lieu et est mort en héros. L'adjudant Marcel WEILER est revenu le lendemain récupérer les dépouilles du Lieutenant et de NIJEAN. Il était accompagné d'un membre du Cdo mais ne se souvient pas de son nom. Il lance donc un appel, afin de retrouver ce camarade et le citer dans le commentaire. Si l'intéressé se reconnait ou si quelqu'un peut nous aider dans cette recherche, qu'il prenne contact avec le Cdt André FOURMONT: 09 52 28 94 31 ou 06 83 29 25 27 Voilà 50 ans, le Lieutenant Jean-Marie GUILLAUME, en perdant la vie, donnait son nom au Cdo; que chacun se souvienne,et ait une pensée pour Jean-Marie GUILLAUME et Donatien NIJEAN
Cdt (h) André Fourmont
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BERTOLERO , tombé au champ d'honneur il y a 46 ans
Pose d'une plaque souvenir sur la sépulture de BERTOLERO Georges MPLF le 14 -12 - 1960. le Cdo guillaume était représenté par FERNANDES, GIROLDINI, HOSCHSTRASSER, et LEQUELLEC; ils assuraient ainsi le relais entre les anciens du Cdo et les anciens combattants du village de Tucquenieux, d'où était originaire notre compagnon Geoges BERTOLERO. Souvenirs de cette cérémonie très émouvante : cliquez ici
Le CDOG, par l'intermédiaire du CB Fourmont, remercie Mr BOUDET responsable des A.C. de TURQUENIEUX, ainsi que les 2 instigateurs de cette cérémonie HENRI Jean-Pierre (absent pour cause d'hospitalisation) et GIROLDINI Jean- Claude. BRAVO A TOUS LES DEUX . merci également a LEQUELLEC Jean , FERNANDES Jacques , HOCHSTRASSER Bernard qui ont rejoint GIROLDINI pour cette cérémonie et qui nous ont représentés.

Message du Colonel LEONARDI : Chers Anciens du CDO Guillaume, Je salue d'abord les Grands Anciens du Commando que je n'ai pas eu l'honneur de connaître et ensuite, ceux que j'ai connus. Je remercie vivement notre Cdt Fourmont pour son message à propos de Bertolero. Les Morts restent vivants aussi longtemps que nous pensons à eux. Bertolero avait des qualités de camaraderie qu'avaient appréciées ses camarades et des compétences que ses chefs avaient remarquées puisqu'il occupait un poste de confiance, en tant qu'infirmier et conducteur de la jeep du chef de Commando. Sa disparition a laissé un vide qui n'a pas été comblé puisqu'il n'a pas été remplacé dans ses fonctions, sauf erreur de ma part. La cérémonie organisée à Turquenieux a dû être très émouvante et, bien entendu, il faut en faire compliment à ses organisateurs et aux participants qui ont fait le déplacement, sans oublier le dévoué et discret habitant du village qui entretient la tombe de notre camarade. Paix, santé et que Dieu vous bénisse tous en 2007.
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Tombe de Jean BOUTRUCHE à COLOMBES


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