Retrouvez enfin les photos de ce 1er Rendez vous ...qui en appellera bien d'autres Merci aux différents photographes qui ont su immortaliser ces instants !!!
Voici le compte-rendu d'un rassemblement organisé dans le Var qui avait pour vocation à travers un séjour touristique de permettre aux anciens de se retrouver et de se rencontrer. Ces quatre jours nous ont permis d'atteindre cet objectif, et l'album de plus de 200 photos qui est en préparation, viendra très prochainement illustrer cette première rencontre....cliquez sur suite
Dimanche 11
arrivée couple CAMUS.
Lundi 12
midi
déjeuner au foyer du marin.
soir
apéritif chez Monique et Lucien MERLE avec les couples BETINELLI, CAMUS, PERRIER, RAYMOND.
Mardi 13
matin
arrivées couples LEDIEU, PESTRE, PREVOT. Rocher de La Garde, puis déjeuner chez RAYMOND - Danièle RAYMOND en croisière Nice/Toulon toute la journée.
après-midi
Port Auguier - Anse Méjan - Cap Brun, ND de Cap Falcon.
soir
soirée pizza chez RAYMOND..........avec Danièle, nous sommes 16
Mercredi 14
arrivées couple CHRISTOFF, et Robert DUBOUE. Route des crêtes La Ciotat-Cassis, pique-nique Cap Canaille, excursion des 5 calanques en bateaux, retour Toulon 19 H.
Jeudi 15
matin
départ couple LEDIEU (Anna au tapis avec une hanche très douloureuse) visite des ruines du château d'Hyères, déjeuner à la cafèt Casino.
après-midi
promenade presqu'île de Giens : - square Bachaga Boualam. - sentier douanier, puis pose/boissons chez Monique et Lucien MERLE. promenade port de Toulon : rencontre Génie de la navigation (CUVERVILLE), puis RAIMU (la partie de cartes).
soir
dîner au foyer du marin, et montée au Faron - Panorama jour / nuit sur la ville de Toulon, et retour à La Valette.
Vendredi 16
journée repos ...............pluie toute la journée. départs couples PERRIER et PESTRE
soir
regroupement des rescapés à La Valette, projection film /photos, dîner, nous sommes encore 11.
Samedi 17
départs couples CAMUS, PREVOT, et BIDACHE (Robert Duboué).
soir
dîner des survivants à La Londe les Maures, chez BETINELLI avec MERLE et RAYMOND.nous ne sommes plus que 6.............!
La météo, capricieuse, avait décidé de nous faire regretter le choix de la date que nous avions fixée pour ce premier rendez-vous touristique. Notre enthousiasme et la joie de nous retrouver 46 ans après, furent plus forts que les gros nuages gris chargés de pluie qui tentèrent vainement de nous impressionner. Mise à part la journée de vendredi, bien mouillée, notre programme allait se dérouler dans de bonnes conditions. Finalement ce sont 11 anciens du Cdo sur les 14 inscrits qui se retrouvèrent en B O A à La Valette du Var.
De Voreppe, prés de Grenoble, arrivèrent les BETINELLI (Josette et Jean-Michel) qui s'installèrent à La Londe les Maures, quartier de l'Argentière à quelques pas de la grande bleue. Les CAMUS (Janine et Bernard) débarquèrent eux aussi le dimanche. De Charleville dans les Ardennes.............jusqu'à La Valette du Var, il en faudrait davantage pour décourager notre sanglier, recousu d'Est en Ouest avec son foie greffé l'année dernière. Accompagné de son infirmière sous contrat depuis 47 ans, ils arrivèrent comme d'habitude, le coffre plein comme un garde-manger, de quoi tenir un siège. Les PERRIER (Josette et René-Jacques) venus en voisins de Fréjus la gallo-romaine, leur maison sur le dos, allèrent installer leurs pénates au bout de la presqu'île de Giens, dans la propriété de Monique et Lulu. Les MERLE précisément, adoptés par les Arbanais, bien à l'abri de la transhumance estivale vers la tour fondue à destination de Porquerolles, ont su recréer leur petit Sidi-Ferruch, où ils cachent leur bonheur (pas facile de les trouver). Lundi 12 mai nous décidâmes d'aller tester la qualité de la cuisine au foyer du marin (examen réussi), puis vers 17 heures, notre équipage (CAMUS - RAYMOND) fît une visite apéritive à Monique et Lulu, retrouvant ainsi l'autre équipe de voltige (BETINELLI - PERRIER) qui nous avait précédés. Le stick était en train de se reconstituer et la pièce n'allait pas tarder à rejoindre. En effet, mardi 13 mai, arrivaient simultanément dans la matinée les LEDIEU, (Anna et Robert) en provenance de Galan...........du côté de Tarbes- Lannemezan, et Anne-Marie et Jean-Claude PESTRE notre kiki national (où est-il mon kiki ?) tout droit descendus de leur Drôme verdoyante. 8+4= 12...............le compte n'y était pas, mais impatients de lancer quand même une première reconnaissance, nous prîmes la direction du Rocher de La Garde (1*). Nul besoin de donner l'assaut au château laminé par des invasions successives, des guerres de religion, et l'effondrement de l'ensemble dû à l'extraction de cette belle pierre de couleur verte, appelée andésite (2*) et retaillée pour constituer le pavé de Toulon. Bien seule, une tour rénovée, aux murs de 2m00 d'épaisseur, domine l'emplacement du château où il y a peu de temps encore, régnait un magnifique bélier à la toison blanche, et ses 50 chêvres soumises..................nous apprîmes que leur maîtresse était décédée, et du coup le troupeau avait disparu....dommage ! De l'église Romane située au sommet du Rocher, nous découvrîmes un beau point de vue sur l'Est Toulonnais et les îles d'or. Signalons au passage qu'au Moyen-âge, ce point culminant servait de vigie, et qu'il était déjà un poste de guet dés l'Antiquité. En redescendant à travers les ruelles pittoresques du vieux village de La Garde, outre les chats nombreux qui saluaient notre passage, nous eûmes la chance de converser avec la femme d'un artiste peintre-sculpteur qui nous fît visiter son atelier et de rencontrer plus bas, un autre sculpteur, de bois d'olivier(3*) cette fois, au milieu de ses nombreuses réalisations. Pendant ce temps, Janine et Bernard nous concoctaient un plat du Nord avec des patates ramenées de là-bas dis! dont ils ont le secret, car il faut préciser que Danièle, seule inscrite à la mini - croisière proposée la semaine d'avant, avait abandonné le groupe dés 5 H du matin, pour rejoindre Nice et le" Diamant", magnifique bateau de croisière blanc, qui devait la ramener en fin d'après-midi au port de Toulon. 12 à table en attendant l'ex-cuistot de Sidi-Ferruch annoncé dans le milieu de journée. En effet, les PREVOT, partis du Territoire de Belfort, nous déboulaient dans les pattes, Michèle la discrète et Paul afec son irrésistible accent teuton, au moment où nous partions chez Lulu pour récupérer Monique (pas encore à la retraite , elle bosse le matin la jeunette !). Lulu en profitait pour emmener tout le monde à ce petit port plein de charme que les touristes ne connaissent pas - port Auguier -(4*) au pied de la colline de la Polynésie où, en 1965, Jean-Luc Godard tourna "Pierrot le fou" avec Jean-paul Belmondo. Reprenant les roulettes, on rejoignait la anse Méjan (5*). Cette baie longue d'un km, accrochée au littoral de part et d'autre par 2 grappes de cabanons empilés en désordre, semble être protégée du Mistral mais, est en réalité un piège pour les plaisanciers inexpérimentés, qui viennent se fracasser sur les rochers juste au dessous de la résidence du préfet maritime. Sur le promontoire du Cap Brun, à l'emplacement d'un ancien blockhaus, est édifiée une chapelle au coeur de laquelle s'est réfugiée la vierge du Cap Falcon (6*), ramenée d'Oran par un pied noir Marcel Schiano, échappant ainsi au triste sort de nos cimetières Français profanés et vandalisés dans toute l'Algérie. Sa réplique se dresse sur le dôme du blockhaus, elle regarde la mer en direction de l'Algérie et de Mers el Kébir, elle est désormais la Madone des Rapatriés et chaque année un rassemblement du souvenir a lieu sur ce petit promontoire du Cap Brun, symbole de cette terre d'Algérie où tant de larmes et de sang ont coulé. Le temps d'apercevoir notre croisièriste sur son beau bateau blanc rentrant dans la passe de St Mandrier, et nous retournions en BOA où, le soir venu, les cdos se comptèrent 16 autour d'une salade-pizza, arrosée d'un Côte de Provence bien frais, avant de succomber à la bonne fatigue due au climat vivifiant méditerranéen et aux nombreuses marches et dénivelés franchis au cours de cette seconde journée. A signaler le coup de fil très sympa dans la soirée de Jean-Pierre Chaulet, qui avait tenu à faire un petit coucou à tout le groupe. ________________________________ Mercredi 14 mai.......8 h15....... Les pensionnaires de La Valette sont à peine réveillés, qu'au portail surgissent nos deux anciens, héros du Cdo. Arrivant de Montauroux (lac de St Cassien), j'aperçois André CHRISTOFF sans sa Légion d'Honneur, mais avec Paulette et son adorable accent de Marseille, et Robert DUBOUE "BIDACHE" pour les intimes, notre médaillé militaire de Carcassonne, au volant de son cabriolet décapotable qui arrive de St Aygulf, cité balnéaire proche des plages du débarquement de Provence. "Allez! café, croissants pour tout le monde" la journée sera longue, mais le soleil s'est invité, ça s'annonce bien ! Il est 9 h 30 lorsque notre convoi de 5 véhicules s'élance sur l'autoroute avec ses 19 passagers dont 10 bérets rouges et la petite chienne "Roxane" mascotte du groupe, blottie dans son sac de transport que tient fermement René-Jacques son maître. A La Ciotat, nous bifurquons soudain à droite; aussitôt la route devient plus étroite, la pente s'accentue et en quelques minutes, nous basculons dans un décor grandiose, sauvage, qui sent bon le thym et le romarin. Au 1er arrêt, certains ont l'impression de se trouver dans l'Ouarsenis ou sur les pentes du massif du Chenoua. Cette route des crêtes(7*), entre ciel et terre, serpente dans le massif Soubeyran sur les plus hautes falaises maritimes d'Europe, (prés de 400 m au dessus du niveau de la mer) et la vue est saisissante. D'un côté à l'Est, le Bec de l'aigle et le port de La Ciotat, de l'autre, l'archipel de Riou (8*), noyé dans la brume et les calanques de Cassis (9*). C'est somptueux et on ne s'en lasse pas ! Nous marquerons plusieurs arrêts. Parvenus au point "pique-nique" que nous avions fixé, sur la partie sommitale du Cap Canaille (10*), un jeune pin nous sert de parasol, un verre de rosé frais dans une main, le pan bagnat (11*) dans l'autre, la pose casse-croûte est un moment fort apprécié de tous, et le cageot plein de grosses "burlat" ramené le matin même de son camping à la ferme par Robert Ledieu, passe un sale quart-d'heure au moment du dessert. Nous allons prendre le café à Cassis le long de la calanque de Port - Miou. Ni bon, ni mauvais, ni chaud, 1€ 60 la tasse plus 5€ pour garer la voiture.............bonjour l'arnaque; à bon entendeur....salut !! Au moment d'embarquer sur les 2 bateaux qu'on nous désigne, nous avons une pensée pour le "crabe tambour" le Lt de vaisseau Pierre Guillaume, venu remplacer en Algérie son frère Jean-Marie, tué au cours d'un accrochage avec les rebelles en mars 57. La balade va durer une heure. Si vous ne connaissez pas les calanques, allez-y! c'est un ordre! Si vous les connaissez, pas de souci, je sais que vous y retournerez. Port-Miou, port-pin, En-Vau, le doigt de Dieu, l'Oule, Devenson, les dromadaires, l'eau verte ou bleue selon le fond mais toujours translucide, cette roche calcaire parfois en dentelle, ailleurs en faille rectiligne, d'un blanc éclatant qui tranche avec le bleu de la mer et les ocres roux du Cap Canaille au loin, sont une palette de couleurs extraordinaires. Nous quittons à regret ce décor étonnant, et rentrons rapidement sur Toulon pour un rendez-vous très attendu. Nous perdrons une heure dans les embouteillages inévitables chaque fin d'après-midi, dans la traversée de Toulon, mais ensuite, tout s'enchaine à merveille. Nos épouses préférées s'en vont de leur côté, passer la soirée entre elles au port d'Hyères chez Tocco que Danièle et Monique connaîssent bien, pendant que nous, les mecs, sommes attendus chez le général...............depuis plus d'une heure !! L'émotion est forte, songez que certains ne l'ont pas revu depuis 1962 à Carcassonne (12*). La surprise est grande ! Le capitaine DANET n'a pas changé, il est là devant nous, ses yeux pétillent de bonheur, il regarde longuement chacun des garçons qu'il a ramené de Sidi-Ferruch il y a 46 ans, il tapote d'une main amicale l'épaule de chaque Cdo, comme pour s'assurer qu'il ne rêve pas. Incrédules, nous regardons cet officier supérieur, souriant, avenant, sa silhouette est la même, les cheveux en brosse comme avant, il n'a pas blanchi non plus et les étoiles ne lui sont pas montées à la tête. Et que dire de Madame Danet? Quelle hôtesse ! Elle est ravie de recevoir "ces anciens" de son mari. Surprenante de vitalité, déconcertante par sa capacité de répartie, elle est omniprésente, parle à tous et s'entretient avec chacun, assure le service, donne un avis, disparaît en cuisine, revient avec un plat sorti du four, se mêle à la conversation, contredit le général, sert à boire, lui coupe la parole, pose des questions, donne son point de vue; rien ne lui échappe, désignant même sur les photos un peu jaunies par le temps, les jeunes paras de 1962, présents ce soir dans son salon. Quelle performance ! Quelle santé ! Nous passons prés de 4 heures à leurs côtés avec un plaisir que vous n'imaginez pas ! Le général s'assoit de temps en temps sur un petit tabouret de fabrication artisanale rapporté d'un de ses séjours coloniaux, je vous donne ma parole que Colette Danet ne s'est pas assise 30 secondes au cours de cette merveilleuse soirée. Mieux et............risqué à la fois, elle s'est hissée seule debout sur la table pour être sûre de bien cadrer la photo des 10 anciens entourant le cap....le général Danet, veux-je dire. Nul doute que les photos prises au cours de cette soirée mémorable ont une grande valeur sentimentale pour nous tous. Madame la Générale, Mon Général, avec tous mes camarades, nous vous remerçions pour votre accueil et votre gentillesse. Il est temps de prendre congé, nous rejoignons nos muses qui viennent de rentrer.....(toutes et indemnes.....!). Peu bavardes, elles nous confieront seulement que le garçon était beau et sympathique, et la glace délicieuse et généreuse. On a vite compris en regardant les photos qu'elles avaient privilégié leur gourmandise au détriment de leur ligne minceur. Et vous avez bien fait Mesdames! Adieu culpabilité! On vous aime comme vous êtes, vous avez raison de vous faire plaisir. Il est presque minuit, lorsque sonne l'extinction des feux...bonne nuit _______________________________ Jeudi 15 mai..................(la décence nous interdit de préciser l'heure) Comme au lendemain d'une étape de montagne, ce matin les organismes récupèrent avec difficulté. Heureusement que le réveil ne se fait pas au clairon !............Nous entamons notre 3e jour d'OPEX. D'abord un petit tour à l'infirmerie. Hélas! notre ex- radio nous quitte. Anna son épouse est HS. Une vive douleur à la hanche et les LEDIEU sont obligés de déclarer forfait. La pauvre Anna grimace dés qu'elle veut faire un pas. Voilà un couple sympa qui nous quitte prématurément. Nous faisons une haie d'honneur à nos amis et nous regardons tristement s'éloigner leur voiture au bout de l'allée. Ah! Robert! tes cerises hier au Cap Canaille..............tu vas nous manquer. Il est déjà 11 heures lorsque nous prenons d'assaut le château féodal de Hyères (13*) ou ce qu'il en reste. Le crapahut reprend sous les ruines de la première enceinte, mais plus haut, des parties de la construction ont résisté aux batailles, au temps, et surtout au démentèlement ordonné d'abord par Henri IV puis Louis XIII, et la rénovation récente nous permet d'atteindre le haut des tours et passerelles sécurisées où une nouvelle vue dominante et panoramique s'offre aux regards. La ville d'Hyères, sa baie, ses îles, et la presqu'île de Giens sont une magnifique carte postale, pour peu que l'on cadre l'ensemble entre deux merlons. Malheureusement, un véhicule suspect sur le parking, nous impose de laisser un chouf aux voitures, et nous prive de descendre sur l'autre versant jusqu'au Parc et Castel Ste Claire où se trouve la tombe du colonel Voutier (14*) cet aventurier-soldat, découvreur de la Vénus de Milo, ancien propriétaire avant que l'ensemble devienne la demeure de la romancière américaine Edith Wharton. Ce parc possède un jardin botanique exceptionnel composé de plantes subtropicales rares, d'Amérique du Sud et d'Australie. Nous en reparlerons l'année prochaine................ Nous redescendons vers 13 H pour aller nous restaurer à la Cafèt du Casino, en terrasse, au soleil, qui a fini par nous adopter depuis 48 H. Puis, nous partons en reconnaissance au bout de la presqu'île de Giens. CHRISTOFF qui l'a bien connu, "gamberge" dans le square Bachaga Boualam (15*); après un rapide coup d'oeil sur un nouveau panoramique, nous reprenons la progression, colonne par un sans garder les distances, le sentier douanier serpente d'abord dans les rochers au ras de l'eau, puis s'élève progressivement dans la falaise, face à l'îlot du grand Ribaud (16*) où au début du siecle précédent, un original tenta en vain d'implanter des kangourous. Pause boissons/thé/café à la mechta Monique - Lulu (parking auto surveillé et gratuit consommation offerte)................ne le répétez pas! Nous reprenons les roulettes, direction le port de Toulon. En remontant le quai, nous saluons au passage le génie de la navigation qui dresse son corps nu en direction de la rade, et pendant qu'il scrute la mer, les fesses tournées vers la ville basse, les toulonnais l'affublent du nom de CUVERVILLE (17*), ce qui dit bien ce qu'il nous montre. En traversant le boulevard, on rejoint la place du monstre sacré du cinéma Français, Jules Muraire..................quel nom dites-vous? Et si je vous dis RAIMU (18*) comédien né à Toulon ça passe mieux? Justement il nous attend pour la célèbre partie de cartes. "Marius, tu me fends le coeur", et comme 2 chaises vides nous tendent les bras, nous n'hésitons pas à nous mettre en situation, un souvenir qui fera sourire la famille lorsqu'on feuilletera l'album. Le temps passe..........le temps presse...! Nous nous dirigeons vers le foyer du marin à l'entrée Est de la ville. Apéritif au bar puis dîner,............... pas sur les chapeaux de roues mais presque! En effet, le crépuscule ne tardera pas et nous devons monter au Faron (19*) pour voir s'installer la nuit sur le littoral méditerranéen, la Rade (20*) et la ville. En quelques minutes, le convoi s'élève sur les pentes raides et sans végétation, ce qui par moment nous donne l'impression d'être en avion. Très vite Toulon et son agglomération s'étalent à nos pieds, la route étroite rend le vide plus impressionnant. Si vous craignez le vertige, choisissez une autre promenade. Nous nous arrêtons à la plateforme sous la table d'orientation, le temps d'apercevoir le porte-avions Charles de Gaulle (21*) en bassin de grand carénage, et 2 sous-marins nucléaires à leur quai; nous terminons l'ascension alors que la nuit commence à tomber. Une à une, les lumières apparaissent, puis dessinent des guirlandes qui bientôt se transforment en une immense toile d'araignée illuminée. Ce feu d'artifice est désormais figé pour la nuit et la fraicheur qui tombe sur les épaules, nous chasse définitivement. A 21 H30, nous sommes à La Valette, et nous embrassons Paulette et André CHRISTOFF qui regagnent le Haut Var, annonçant sans le vouloir, le début de la fin de ce rassemblement. Demain, d'autres prendront le chemin du retour, demain sera un autre jour.........! ______________________________ Vendredi 16 mai Hier au soir avant de nous séparer, nous avons décidé que la journée de vendredi serait libre et repos. La météo annonçait de la pluie sur le Var, et les uns et les autres avions besoin de souffler un peu. C'est dans ces conditions que nos Valentinois tirèrent leur révérence vers 9 H. Une fois de plus, les voisins assistèrent au cérémonial de dislocation, devant la maison. Anne-Marie et Kiki, après moult embrassades, nous laissèrent, l'air un peu tristounet, (comme le temps !) surtout que Josette et René-Jacques repartaient sur Fréjus à la même heure, avec leur camping-car, de chez Monique et Lulu au bout de la Presqu'île. Journée maussade, on s'occupe comme on peut, comme prévu, il pleut ! Les rescapés qui en fait sont une belle bande d'enfoirés, prétextent l'achat de cartes postales et de souvenirs, et reviennent avec un énorme carton emballé. Danièle vient de gagner un magnifique micro-ondes, au lotocommando. Et moi aussi par la même occasion. Je vous revaudrai ça, bande de petits salopards! Merci à toutes et tous, et surtout merci pour l'ambiance et votre présence, et.............le reste, il y aura comme après une bataille héroïque, une dernière photo du bilan de cette opération. A 17 H, les équipes extérieures nous rejoignent, nous regardons le film tourné par Bidache, les photos des uns et des autres. Elles sont toutes excellentes mais ce sont bien sûr très souvent les mêmes, et nous allons faire une sélection des meilleures pour les mettre sur le site. Nous sommes 11 rescapés à finir le reste des rations (on a oublié les oeufs d'autruche de Bernard et Janine au réfrigérateur malgré leur taille). Demain ce sera dur, très dur! _______________________________
samedi 17 mai.................une dernière fois l'allée s'anime. Chacun a compris que la fête est finie. Si les larmes de crocodile n'éxistent pas, je peux vous dire en revanche que celles de sanglier des Ardennes sont bien réelles. Janine et Bernard s'en vont les premiers, Michèle et Paul ne s'attardent pas non plus, quand ça fait mal, le mieux est de faire vite. Lorsque Bidache passe devant le portail nous ne sommes plus que deux pour le saluer, deux.!...................deux cons! Heureusement, les Betinelli sont encore à La Londe pour 48 heures, et ils ont la bonne idée de nous inviter avec les Merle pour une petite dernière. Nous serons les six survivants de ce premier rassemblement. Lulu et Michel étaient inséparables à Sidi-Ferruch, ils le sont encore ce soir, et cette Amitié, inoxydable, mise entre parenthèses pendant 46 ans, fait plaisir à voir. RACOTOSU 1........est mort ! Vive RACOTOSU 2 !